Vous avez peut-être vu le film La Grande Bellezza qui a reçu en 2014 l’Oscar du Meilleur film étranger, alors vous avez été séduit par des scènes d’une beauté et d’une singularité époustouflantes. Quel voyage que cette « Grande beauté » nous offre ! L’italien Paolo Sorrentino présente une vision critique et inquiétante de son pays avec une chronique délirante de la comédie humaine sur fond de vide spirituel. Parmi toutes ses qualités qui ressort de ce film, il y a surtout la fierté d’avoir pu immortalisé dans ses nombreuses scènes des maisons et villas de Rome ! Parce qu’en fait, Rome est la véritable protagoniste du film. Rome et ses rives du Tibre, Via Veneto, Villa Vignacce, ou du moins ce qu’il en reste, situé sur l’ Appia Antica, dans le parc des aqueducs, ou Piazza Navona dans le baroque de Sainte-Agnès à l’agonie, comme les thermes de Caracalla, ou sur le Janicule Fontanone, où est tournée la séquence d’ouverture.
Les endroits ainsi choisis pour ce film sont d’une incroyable beauté, on se noie éperdument dans cette Rome Eternelle !
Nombreux sont les jardins avec leur extraordinaire ameublement raffiné et recherché. Ils font partie du style selon laquelle la maison a été rénovée ainsi on y voit du mobilier de grand style et un jardin de qualité. Par ailleurs, parmi les meubles de jardin de luxe présents dans le film, Unopiù y a laissé sa contribution en offrant un somptueux Hamac Amanda qui est devenu « le protagoniste » d’une des scènes les plus fameuses du chef-d’œuvre cinématographique primé. Un peu comme la scène de Ekberg qui se baigne dans la fontaine de Trevi, ici, l’image du protagoniste, Jep Gambardella, qui se laisse aller dans le hamac, un verre à la main gauche et Rome comme fond, est devenue en effet l’icône la plus représentative du film et l’image d’une Dolce Vita qui change son apparence, mais pas l’âme profondément rêveur et agréable. Certes, cette image, reprise par différents angles, a fait le tour du monde, faisant rêver au rythme lent du balancement du hamac.
Petite info pertinente, ce Hamac Unopiù avait été réalisé et mis sur le marché dès 1985
Mais le plus frappant et autour duquel le film est centrée c’est cette maison sur la Cassia Antica. Une villa des années 60, entièrement rénovée selon les styles de la meilleure architecture contemporaine. La simplicité de la contamination de l’eau/verre/pierre redonne un souffle à une Rome amoureuse du plaisir depuis sa création, alors que les solides relations internes/externes jouent sur le bois un lien sublime d’élégance. Le bois est un élément d’alliage essentiel qui lie la maison au jardin d’une façon inextricable, dans un jeu d’intérieur/extérieur qui obéit aux règles d’une étreinte, sans aucune limite d’une entrée définie, un jeu en mouvement continu où il est difficile de délimiter le contexte. Même l’eau baignée dans le bois grâce à un blanc qui décrit les espaces essentiels, respecte les règles de la forte combinaison entre intérieur/extérieur, tout comme la lumière naturelle qui à travers une grande baie vitrée divise et unit la salle dédiée aux jeux, tandis qu’une télévision agit comme une fenêtre sur le monde extérieur grâce à sa mission d’informateur mondial. Les pièces sont situées de manière à pouvoir être accessibles à partir de l’entrée principale, sans traverser l’autre, grâce à un environnement qui les maintient toujours unies. Toutes les zones ont une relation avec le dehors, parce qu’elles ont toutes la possibilité d’accéder à l’extérieur et on peut regarder dehors grâce à de grandes fenêtres qui donnent directement sur la terrasse en bois et sur l’espace recouvert de galets de rivière et de gravier. A l’étage se trouvent les chambres, avec tout le confort : une salle de bain privée, et, si nécessaire, un bureau, une télévision et un minibar, toutes parfaitement intégrées dans le design d’ameublement. Ici aussi c’est le bois qui domine avec le teck qui donne de la chaleur et l’érable canadien.